Association Nationale du Souvenir de la 1° D.B Polonaise

L'Armée Polonaise en France 1939-1940

La France comptait 750 000 habitants d'origine polonaise, dont 500 000 avaient encore la nationalité polonaise. Cette communauté fournit les premiers rangs de l'Armée Polonaise. Un accord initial du 9 septembre 1939 portait sur la création d'une seule division. Le haut-commandement donne des ordres pour inciter les militaires polonais à fuir en France. 

Fin 1939, des unités ou des groupes réussissent ainsi à échapper à la captivité, en traversant la Hongrie, la Roumanie, la Lituanie ou la Lettonie. Elles rejoignent la France et la Syrie.

Le 30 septembre 1939, le Général de division Wladyslaw Sikorski devient le Chef du premier gouvernement en exil, réfugié à Angers. Quand, le 7 novembre 1939, il devient Commandant en Chef des forces armées polonaises formées en territoire étranger,  un nouveau plan de développement de l'Armée Polonaise est mis en oeuvre, prévoyant la formation de deux divisions d'infanterie supplémentaires, d'une division blindée, de 15 à 20 escadrons de chasse et de services auxiliaires. Le 4 janvier 1940 Sikorski et Daladier signent un nouvel accord militaire pour l'organisation de l'Armée Polonaise en France.

Après les négociations avec le Général Sikorski, ardent francophile et n'ayant joué aucun rôle dans la débâcle de septembre 1939, la France donne son accord pour aider à former sur son sol, une armée polonaise indépendante.

En effet le gouvernement français est quelque peu embarrassé par sa passivité lors de l'attaque de la Pologne. Les forces polonaises s'organisent sous l'uniforme français, et suivent un entraînement intensif, bien qu'elles souffrent de l'insuffisance d'équipements et d'armement. Elles comptent 82 261 hommes, dont 7 661 officiers, provenant des  33 000 réfugiés, évadés de Pologne ou immigrés d'autres pays (Brésil, Canada, USA ...) et des 50 000 volontaires, recrutés parmi la communauté polonaise en France. Les cadres sont essentiellement issus de personnels évadés de Pologne.

Les nombreux volontaires affluent, en civil, par le train jusqu'au camp de Coëtquidan  en Bretagne, qui constitue le principal centre de formation de l'Armée Polonaise  en France, et que les polonais appellent "Koczkodan".

Après leur enregistrement, les nouveaux arrivants reçoivent seulement les anciens uniformes bleus horizons datant des années 1918/1920 et des armes obsolètes. Ils sont installés dans des baraques en bois "Adrian" construites pendant la 1ère Guerre Mondiale. faute de place, certains prennent quartiers chez l'habitant, dans des fermes bretonnes où aucune commodité n'existe et situées dans des villages voisins de Guers, Paimpont et Prelan (56).

En dépit des accords franco-polonais, les diverses unités polonaises passent l'automne et le début de l'hiver 1939/1940 dans des camps situés dans différentes régions de France, mais éloignées de la ligne de front. Tout comme pour l'Armée française, c'est la "Drôle de guerre", en position d'attente derrière la Ligne Maginot.

Ainsi en juin 1940, l'Armée de Terre comprend 4 divisions, formées sur le modèle français chacune avec 3 régiments d'infanterie et des unités divisionnaires (artillerie, reconnaissance, génie, transmission) ainsi que 2 brigades. mais en fait seulement 2 divisions complètes et équipées.

La 1ère Division de Grenadiers :

Créée à la fin novembre 1939 au camp de Coetquidan, elle est placée sous le commandement successifs du Général de Brigade Stanislaw Maczek, du Colonel Zygmunt Szyszko-Bohusz, du Colonel Stanislaw Sosabowski et finalement du Général de Brigade Bronislaw Duch.

80% des effectifs sont des volontaires émigrés en France, exceptés les cadres supérieurs qui viennent de pologne. La division compte 580 officiers, 2600 sous-officiers et 13 000 soldats.

A la mi-avril 1940, la 1ère DG fait mouvement en Lorraine, au sud-ouest de Nancy, où elle poursuite l'entraînement et la formation des nouveaux appelés. Elle est remplacée à Coëtquidan par la future 3ème division d'infanterie.

Les soldats polonais sont équipés et armés du nouveau matériel français : casque modèle 26, uniformes et capote kakis, brelages et cartouchières récents, fusils Lebel 1886/93 et baïonnettes Lebel 1886. Les seules distinctions polonaises sont les insignes de grade, les insignes de coiffe (un aigle blanc) et la traditionnelle "Czapka" des officiers.

Enfin, le 3 mai 1940, à Colombey-Les-Belles (54), a lieu une cérémonie militaire en l'honneur de la division. Les autorités civiles et militaires passent en revue les troupes de la nouvelle Armée Polonaise constituée en france. Le Général Sikorski baptise officiellement cette unité la "1ére division de Grenadiers"", en l'honneur des grenadiers polonais qui ont combattu avec l'armée de Napoléon. Elle défile ensuite devant le Président de la République de Pologne en exil, Wladislaw Raczkiewicz, le Général Wladislaw Sikorski, le Général d'Armée française Edouard requin, commandant de la 4ème Armée et le Général d'Armée Aérienne Joseph Vuillemin, Chef d'État-major de l'Air.

La 2ème Division de Chasseurs à Pieds :

Elle est formée à Parthenay (Deux-Sèvres) ente décembre 1939 et la fin de mai 1940. Le 11 février 1940, lors d'une cérémonie à Parthenay, le Général Sikorski remet à la division son étendard, puis les soldats prêtent serment au drapeau.

Cinq mois après le début de son organisation, la 2ème DSP atteint son plein effectif, mais chaque régiment de chasseurs à pied est armé uniquement de quelques centaines de fusils et de quelques mitrailleuses lourdes et légères par bataillon. Les régiments d'artillerie possèdent un nombre insuffisant  de canons et n'ont pas d'attelage. Le manque d'uniformes, d'armement, de chevaux et de moyens de communication a eu un effet négatif sur l'entraînement et est la cause de la lenteur d'organisation.

L'attaque allemande aux Pays-bas et en Belgique accélère la formation de la division qui est rapidement transformée en une unité de combat.

Le 30 mai 1940, le Chef des Armées baptise l'unité "2ème Division de Chasseurs à Pied" et le commandement est confié au Général de Brigade Bronislaw Prugar-Ketling. Elle compte 545 officiers, 2 373 sous-officiers et 12 912 soldats.

Deux autres divisions sont en cours d'organisation et à l'entraînement :

La 3ème Division d'Infanterie, sa formation commence le 15 mai 1940 au camp de Coetquidan, sous le commandement du Colonel Tadeusz Zieleniewski.

La 4ème Division d'infanterie, elle est créée le 24 mai 1940 à Parthenay et placée sous le commandement du Général Rudolf Dreszer.

La 10ème Brigade de Cavalerie Blindée :

Commandée en 1939 par le Général de Brigade Stanislaw Maczek, la  10ème Brigade de Cavalerie Mécanisée était familièrement appelée la "Brigade Noire" à cause des vestes en cuir noir portées par les soldats. Après avoir réussi à s'enfuir presque intacte par la Roumanie, cette unité est transférée à Bollène près d'Orange (84). Les cadets sont formés à Mornas (84). A part une douzaine de vieux chars Renault FT 17, quelques véhicules et motos, la France ne fournit aucune arme et aucun matériel aux Polonais. Des bâtons de différentes tailles, imitant des fusils ou des mitrailleuses, sont même utilisés pour l'exercice ! Au printemps 1940, les français commencent à rassembler du matériel, les nouveaux chars Renault R35 et R 40, pour former un régiment à deux bataillons de chars. La Brigade devait ainsi compter 5 000 hommes, être équipés de 90 chars.

Cependant, du fait du manque de blindés dans l'Armée Française, cette "brigade" n'est constituée que très partiellement, puisqu'elle comprend un seul bataillon de chars, deux escadrons de cavalerie motorisé et 1 700 hommes !

La 1ère Brigade Indépendante de Chasseurs de Podhale :

Quand l'URSS envahit la Finlande le 30.111939, la France et la Grande Bretagne décident d'intervenir. Le Général Sikorski offre à la France les services des Polonais qui sont impatients de prendre leur revanche sur l'Armée Rouge pour son coup de poignard dans le dos. C'est ainsi que le 9.2.1940 est rapidement mise sur pied un unité polonaise en Bretagne, à partir d'effectifs prélevés sur la 1ère DG et sur la 2ème DSP, qui seront complétées en mars 1940 avec de nouveaux conscrits. Mais avant que le corps expéditionnaire ne soit prêt, la Finlande capitule le 10.03.1940. cette unité est alors mise à la disposition du haut-commandement français pour intervenir en Norvège, attaquée le 9.4.1940. Le 10.4.1940, à Malestroit (56), le Général Sikorski remet l'étendard de la Brigade à son nouveau commandant, le Colonel Zygmunt Bohus-Szysko, qui prête serment de servir. Les troupes défilent devant le Président de la République et le Chef des Armées. La France commence à distribuer des équipements neufs modèle 1935 pour la Brigade qui est prête au combat.

L'Armée de l'Air Polonaise en France :

Basée sur l'aérodrome d'entraînement de Lyon -Bron, depuis le 15.11.1939, l'Armée de l'Air Polonaise en France est formée par le Général Josef Zajac. Le 6.4.1940, est créée la 1ère Division  Aérienne polonaise de Mysliwski, forte de 6 863 aviateurs et composée de 4 escadrilles de chasse (I/145 à IV/145), d'une escadrille de bombardiers (des Potez 63) et d'unités de réserves. La chasse comprend des Morane-Saulniers MS 406, des Dewoitine D 520. L'escadrille I/145 comprend aussi des caudron-Renault CR 714 et des Marcel-Bloch MB 152. D'autres appareils sont basés à Montpellier et en Afrique du Nord à Rabat, Marakech, Fez et Blida.

L'Armée Polonaise au combat :

La 1ère Brigade Indépendante de Chasseurs de Podhale part avec le Corps Expéditionnaire français lors de la campagne de Narvik. Elle constitue la première unité polonaise formée en France à passer à l'action. Du 23 au 24.4.1940, les troupes embarquent à Brest sur les navires-transports de troupes Colombie, Clémenceau et Mexique. Le 24 avril, après les hymnes polonais et français, le convoi largue les amarres. Les Polonais voguent avec des Brigades de Chasseurs Alpins et la Légion Etrangère vers la Norvège. Le 8.5.1940, la Brigade atteint les cotes Norvégiennes et débarque sur l'Ile de Hindoj. Elle est transférée ensuite sur le continent près de Narvik. La véritable première action de la Brigade de Podhale commence le 14.5.1940 par l'attaque d'une redoute allemande sur une colline surplombant la ville. Les Français mettent toute leur confiance dans les Polonais pendant l'affreuse et sanglante bataille pour cette colline. La bataille de Narvik débute le 27.5.1940 et dure 36 heures au bout desquelles les Polonais prennent Ankenes, Nyborg et Beisfyord et encerclent Narvik. Les allemands sont repoussés et se réfugient dans les montagnes à la frontière suédoise. malgré ces succès, mais à cause de l'invasion de la Hollande le 10.5.1940, le Corps Expéditionnaire commence à rembarquer le 26.5.1940. L'évacuation s'accélère quand, dans la nuit du 4 au 5.6.1940, la situation en France et en Belgique oblige les Alliés à cesser l'intervention en Norvège. La Brigade Polonaise protège l'évacuation des troupes alliées. Ses pertes se chiffrent à 97 tués, 189 blessés et 28 disparus. Les 13 et 14.6.1940, après le débarquement à Brest, la Brigade de Podhale se dirige dans la région de Rennes. Elle est aussitôt submergée lors des combats en Bretagne. Après ces deux campagnes, seul un petit groupe de Chasseurs atteint l'Ecosse. Ils constitueront plus tard le noyau d'un bataillon qui sera incorporé à la 1ère DB du Général Maczek. A l'approche du printemps, les Polonais obtiennent de la France qu'elle leur fournisse plus d'équipements et le deux divisions d'infanterie sont presque pretes. Elles vont se battre dans des conditions désespérées.

La 1ère Division de Grenadiers :

La 1ère Division de Grenadiers  est placée en réserve le 16.5.1940 dans la région de Nancy (54) dans l'attente d'intervenir dans la bataille. Du 24.5.1940 au 6.6.1940, elle monte vers le front au nord-est de la Moselle (57). Elle prend position dans le secteur de la sarre sur la ligne Maginot où elle est affectée au 20ème Corps d'Armée commandé par le Général Hubert. La 1ère DG ne voit le feu qu'à la fin de la bataille de France, en engageant d'abord l'artillerie, puis les troupes de reconnaissance, et enfin, les trois Régiments de Grenadiers.

Ceux-ci ne livrent d'abord que quelques escarmouches lors de patrouilles. Puis du 8 au 15.6.1940, elle conduit des actions de retardement sur la ligne de front Lening-Muster-Atwiller (57) au cours de la percée allemande dans la vallée de la Sarre entre St Avold et Sarreguemines. Le P.C de la Division est alors installé à Bassing au nord de Dieuze (57). Ce n'est que le 14.6.1940, quand la division forme l'arrière garde de l'Armée française qui reçoit l'ordre de retraite, qu'elle est attaquée en Moselle et que commence la véritable bataille. Les 16 et 17.6.1940 la 1ère DG se replie au sud de Dieuze sur le canal de la Marne au Rhin. Ensuite les 17 et 18.6.1940, elle combat sur la défensive dans le secteur de Lagarde (57). Le P.C divisionnaire est transféré à Xousse (54). Dans la nuit du 17 au 18.6.1940, les Grenadiers contre-attaquent héroïquement à la baïonette et repoussent les Allemands au delà du canal de la Marne au Rhin. Les 19 et 20.6.1940, elle combat dans la région de Baccarat (54) et, encerclée, perce la ligne de front. Les 20 et 21.6.1940 elle se bat dans le secteur de Raon l'Etape (88). Pendant les décrochements successifs du 20ème Corps Français, du 17 au 21, le Général Duch exécute les ordres à la lettre et la 1ère DG se replie en bon ordre vers les Vosges tout en combattant. Elle dégage des unités menacées d'encerclement. Dans ces combats d'arrière-garde, la Division perd 45% de ses effectifs, soit 5500 tués, blessés et disparus. mais finalement le 21 juin, quand l'Armée Française dépose les armes, le Général Duch, qui ne voulait pas capituler, proclame au P.C d'Urbache (88) au nord de St Dié, la dissolution de la 1ère DG par l'ordre du jour "n° 4444". Il ordonne aux rescapés de passer en Suisse ou en zone libre. Les Grenadiers qui ne réussissent pas à s'échapper sont faits prisonniers le  22 juin 1940 à St Dié (88).

La 2éme Division de Chasseurs à Pieds :

La 2éme Division de Chasseurs à Pieds a très peu vu le feu. Le 1.6.1940 elle fait mouvement à Colombey les Belles (54). Elle est envoyée ensuite sur la zone de front en Alsace et stationne près de Belfort. Elle est rattachée à la 8ème Armée Française. Le 17.6.1940 elle est encerclée mais pousse vers la frontière suisse.  Besançon est pris, les allemands terminent l'encerclement. (Vers Pontarlier).

Depuis besançon, les allemands se dirigent vers Montbéliard. Les 18 et 19.6.1940, la Division soutient un combat très vif et héroïque dans le Doubs, à Damprichard et à St Hippolyte.

Après épuisement des munitions la 2ème DSP et le 45ème Corps se réfugient en Suisse le 20.6.1940. La Division est internée dans un camp de prisonniers de guerre jusqu'en 1945. Avant de passer la frontière à Nahe-Bremoncourt, les Chasseurs chantent l'hymne Polonais.

La 3ème Division d'Infanterie :

Forte seulement de 8500 soldats peu entraînés, se concentre sur le front de la 10ème Armée Française avec la 1ère Brigade de Chasseurs de Podhale, revenue de Norvège. Elle est jetée dans les combats désastreux de Bretagne où elle est débordée. Le 18.6.1940, rennes est envahie par les Allemands, la 10ème Armée en déroute et son chef est fait prisonnier. Les Polonais veulent gagner le sud de la Loire mais Nantes est prise et la retraite coupée. La 3ème DI se disperse sans avoir capitulé. des éléments sont embarqués par des navires anglais sur la cote atlantique.

La 4ème Division d'infanterie :

Elle n'a jamais été opérationnelle. Mais le commandement français demande l'emploi de toutes les unité polonaises, même celles qui sont partiellement formées et préparées. Refoulée de Saumur, la Division passe en zone sud vers Toulouse, se dissout et est évacuée intacte depuis le Pays Basque. Elle débarque en uniforme complet et en armes en Grande - Bretagne.

La 10ème Brigade de Cavalerie Blindée :

Elle n'a rempli aucun rôle offensif, faute de missions appropriées. Elle est placée sous le commandement du 4ème Groupe d'Armées français du Général Huntziger. l'Armée Française maquant désespérément de régiments de chars, elle appelle à l'aide la 10ème Brigade Blindée bien que très partiellement formée. Les blindés de Maczek participent à la plupart des intenses combats en Champagne, pendant la retraite du 7ème Corps d'Armée français vers Dijon. Le 13.6.1940, la 10ème BCB livre bataille dans la marne sur la ligne de front Champaubert-Montmirail-Montgivroux (51). Le 16.6.1940 elle prend la ville, repoussant un bataillon du 66 Régiment d'Infanterie Motorisé allemand. Faute de ravitaillement, Maczek prend la lourde décision de faire les pleins d'essence de 17 chars et des véhicules nécessaires, puis de détruire les autres engins. Du 18 au 19 juin, l'unité est encerclée par les allemands. Le 19.6.1940, elle a perdu 75% de ses troupes et presque tous ces chars. L'équivalent d'une compagnie de chars se replie mais est pris dans les colonnes de réfugiés. Maczek fait détruire le matériel restant et perce à pied avec ses hommes d'est en ouest vers la Loire. Il leur ordonne de tout faire pour rejoindre l'Angleterre. En tout, 500 survivants embarquent près de Bordeaux.

Seule la 1ère Escadrille de Chasse et ses 136 pilotes expérimentés voient le combat. Le groupe I/145 est envoyé sur la base de Villacoublay (78) et se bat dans le ciel de Dreux (28) et de Rochefort. Les pilotes polonais se dispersent ensuite à la Rochelle et à Marignagne. Du 10.5.1940 au 18.6.1940, les pilotes polonais on abattu 50 avions ennemis, en subissant peu de pertes (13 tués et 7 blessés).

En moins d'un an, l'Armée Polonaise a subi deux débâcles démoralisantes. L'illusion des polonais sur l'invincibilité de l'Armée Française et leur espoir en en retour rapide et victorieux dans la mère patrie, sont cruellement perdus.

Aux cimetières militaires polonais de Dieuze (57), de Damprichard (25), de Thouars (79) et d'Auberives (51), reposent des centaines de polonais morts en 1940 pour la France et la Pologne.



20/11/2007
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